Veyle actu

Depuis le 7 novembre, un nouveau curé a été nommé sur le Groupement paroissial de Pont-de-Veyle. Il s’appelle Jean-Philippe Bernard et nous arrive de Ferney-Voltaire. Désormais à la tête des 12 clochers de l’ancien canton de Pont-de-Veyle, le père Bernard va devoir prendre ses marques et faire la connaissance de ses nouveaux paroissiens. A l’image des multiples facettes de notre département de l’Ain, les différences entre le pays de Gex et la Bresse apparaissent d’emblée, c’est une mission de plus pour cet homme qui a connu 33 années de ministère à la fois en France et à l’étranger.

Le père Jean-Philippe Bernard est né à Etrez, c’est donc une sorte de retour à la terre de ses origines qu’il peut faire à l’occasion de sa nomination sur le Groupement paroissial de Pont-de-Veyle où il succède au père Olivier Barnay depuis le début du mois de novembre.

Jean-Philippe Bernard a été ordonné diacre en 1991 puis prêtre en 1992, il a auparavant effectué son séminaire sur plusieurs lieux : Paray-le-Monial, puis Lyon, ensuite il a accompagné des prêtres sur les paroisses de Trévoux et Aix-en-Provence, ce qui lui a permis de connaître différentes réalités ecclésiales mais aussi des communautés de fidèles très variées. Pour sa première année de diacre, il est nommé à Pont-de-Vaux, là il travaille en collaboration avec le père Moronnoz, tragiquement disparu alors qu’il effectuait un pèlerinage en Terre Sainte. Sa première paroisse en tant que prêtre sera celle de Poncin. A cette époque, il accompagne les jeunes du diocèse au JMJ à Manille et demande à retourner aux Philippines, sa demande est acceptée et il passera deux années dans ce pays. De retour en France, il sera nommé pour un temps assez court à Pont d’Ain, puis à Trévoux où il restera prêtre pendant 10 ans, et enfin à Ferney-Voltaire pour 11 années, jusqu’à sa nomination récente à Pont-de-Veyle. Son arrivée sur le territoire de la Veyle fût un peu retardée par des problèmes de santé.

Un très bon accueil

Les paroissiens de la Veyle l’ont accueilli à bras ouverts, il a reçu beaucoup d’aide pour son déménagement et son installation, les églises du secteur lui ont été présentées. Il lui faut à présent prendre ses marques dans une région qui n’a rien à voir avec le pays de Gex. Outre le melting pot international de cette région frontalière avec la Suisse, les trois églises concernées par son ministère étaient proches géographiquement tout en représentant bien plus de personnes que sur notre canton. Sur le territoire de la Veyle, les villages sont dispersés et parfois très distants les uns des autres. La tâche sera de trouver des idées pour regrouper les personnes et trouver des lieux suffisamment grands pour créer des moments de convivialités et de partage entre tous les paroissiens. Le père Bernard reste confiant, il a déjà trouvé des personnes impliquées et actives sur lesquelles il pourra s’appuyer.

Article de notre correspondante : Hélène Anglésio